Orientalisme et marché de l’art

Le marché de l’art et l’orientalisme. Nous pouvons étudier l’Orientalisme sous un autre angle : celui du marché de l’art. Pour ce faire, nous allons étudier trois ressources numériques. La première est un blog économique de marché de l’art tenu par Robin Massonnaud qui publie un article sous le titre « Au secours les ventes orientalistes reviennent ». La deuxième est une Fiche d’Art traitant de l’Orientalisme sur le site ArtCult, un journal du marché de l’art. Pour finir, la troisième ressource est le site du magasine Jeune Afrique avec l’interview de Véronique Rieffel, auteur d’Islamania et directrice de l’Institut de cultures d’Islam.

Le marché de l’art dans l’Orientalisme suit plus une mode selon l’article « Au secours les ventes orientalistes reviennent ». En effet, l’auteur avoue qu’il y a bien eu une époque de gloire pour l’Orientalisme, à l’époque d’un « orient fantasmé » et où il y avait des artistes influents comme Ingres, Eugène Delacroix, Théodore Chassériau, Léon Gérôme etc. Selon le site ArtCult, l’Orientalisme et l’intérêt pour ce mouvement est né des « échanges remarquables entre l’Occident et l’Orient depuis le XVIème siècle » et du voyage des peintres, de leur découverte des « charmes du Maghreb et du Proche-Orient ». Néanmoins, Robin Massonnaud nous dit que c’est la « montée en puissance des monarchies pétrolières et de certaines belles fortunes du Maghreb et du Machreck » va faire revenir l’intérêt pour l’Orientalisme. Ceci provoque des catalogues de vente épais, remplient d’œuvres orientalistes. Cependant, à partir de là, l’auteur se divise en deux opinions. D’un côté il y a un surgissement d’œuvres oubliées, d’artistes talentueux comme Carle Vernet et son  Cheval mamelouk qui pour lui a toute la légitimité de coûter entre 80 000 et 100 000€. D’un autre côté, il dira lui-même que nous pouvons trouver entre ces œuvres un « bric-à-brac de peintres certains honnêtes mais laborieux et répétitifs, d’autres n’ayant d’artistes que le nom ». En conclusion, pour lui le retour des ventes orientalistes, comme le sous-entend le titre, est plus quelque chose de négatif, tourné vers le domaine économique plus que vers l’art. Il finit par prévenir que même dans les cas des grands artistes « il convient d’acheter avec prudence » car les « peintres orientalistes ont souvent produit à l’excès » et que « tout n’est pas bon même chez les meilleurs ».

Dans un deuxième temps, nous pouvons voir que Véronique Rieffel fait la différence entre l’art oriental du XIXème siècle et celui de l’Islam. Dans son interview, elle révèle qu’elle appelle son livre Islamania pour détourner la mauvaise vision de l’Islam qu’a le monde. Elle essaye de montrer que l’Islam a été une source d’inspiration et qu’il finit par rentrer dans les Beaux-Arts. En effet, elle nous parle par exemple de l’artiste marocaine Majida Khattari qui, après les attentats du 11 Septembre, fait des photos d’anciennes œuvres orientalistes en remplaçant par exemple la cruche d’une femme par une sac en forme de grenade. Ceci est pour Véronique Rieffel, l’exemple que l’image de la femme dans l’orientalisme est importante mais on y a ajouté la violence à laquelle on associe l’Islam à présent. Ce grand mouvement et ce bruit autour de l’Orientalisme est d’autant plus important grâce ou à cause du marché de l’art selon la directrice de l’Institut de cultures de l’Islam. En effet, elle nous dit que le simple fait de parler d’ « art musulman » ou d’« art arabe » fait vendre. Par ailleurs, aujourd’hui nous classifions les artistes dans cet art orientaliste ou musulman sans qu’ils respectent des critères esthétiques. Aujourd’hui, l’orientalisme est plus une étiquette qui fait vendre dans le marché de l’art car les artistes souffrent beaucoup du manque de visibilité. Ils doivent passer par l’occident en portant cette étiquette d’artiste oriental afin de faire vendre.

En conclusion, nous avons vu que le marché de l’art contribue beaucoup à la survie de l’orientalisme. Néanmoins, cette survie se fait soit pour l’importance des pays de production pétrolière, soit pour l’étiquette d’artiste orientaliste qui fait vendre et qui est l’héritage de l’Orientalisme du XIXème siècle.

P.M.

Bibliographie :

Blog de Robin Massonnaud sur le marché de l’art, Article « Au secours les ventes orientalistes reviennent »

http://blogs.votreargent.fr/marche-de-l-art/2013/10/03/au-secours-les-ventes-orientalistes-reviennent/

Site ArtCult:

http://www.artcult.fr/_Peintures/Fiche/art-20-1251186.htm

Magazine Jeune Afrique, Article « Pour en finir avec l’Orientalisme »

http://www.jeuneafrique.com/190335/culture/arts-plastiques-pour-en-finir-avec-l-orientalisme/

 

Etude sur un site personnel – Orientaliste.Free

ouvrages littérairesLe site Orientaliste.free est un site personnel créé en 1997 par Hervé Lauret. Celui-ci se définit comme un « amateur passionné » qui s’est lancé dans le projet de la création de ce site qui, selon lui, l’a mené à rencontrer de nombreuses personnalités du monde de l’art comme des auteurs, chercheurs, conservateurs et marchands d’art.Capture d’écran (147).png

Nous allons étudier ce site pour voir s’il s’agit d’une source fiable dans la recherche sur le thème que nous traitons, à savoir l’Orientalisme.Capture d’écran (149).png

Pour commencer, nous pouvons voir que l’auteur et créateur du site fait un « CV » pour se donner une certaine légitimé face au lecteur. Il va dans celui-ci, d’abord nous dire qu’il est professeur en Science Physique et Chimie, ce qui n’a apparemment pas grand-chose à voir avec l’Histoire de l’Art. Néanmoins, il poursuit en nous disant qu’il a obtenu un diplôme en Histoire de l’Art à l’université de Grenoble. Il va ensuite expliquer les raisons qui l’ont poussé à créer cette page : la plus importante c’est sa passion qui va le mener à rencontrer des spécialistes qui, à leur tour, vont lui donner les moyens et les connaissances pour pouvoir entretenir son site. Pour finir, il fait référence aux conférences auxquelles il a été convié. Tout ce travail au niveau de la réalisation d’un « CV » sur sa page a pour but, selon nous, de chercher une légitimité  face à ses lecteurs.

Le site a été créé en 1997 et, selon Hervé Lauret, il traite de « la peinture orientaliste de la fin du XIXème et du début du XXème siècle ». Dans son maintien du site, il est « épaulé » par Karim Azouaou et « tous les correspondants du site ». Nous pouvons donc déjà voir qu’il ne s’agit pas d’un travail qu’il réalise seul, d’autant plus qu’il indique lui-même qu’il a acquis des connaissances au fur et à mesure de ses rencontres avec les spécialistes de l’Art. Nous allons donc voir les différentes parties de ce site et également, chercher à savoir s’il nous donne une approche complète ou non de l’Orientalisme.Capture d’écran (147).png

Lorsque nous ouvrons le site, la première chose que nous pouvons voir sur la page c’est le copyright déposé en France sur le coin supérieur droit. Son travail est donc bien reconnu et protégé par le droit d’auteur en France. Par ailleurs, sur le coin supérieur gauche, nous pouvons également voir que le site est accessible en partie en version anglaise. Jusque là, Hervé Lauret nous présente un travail rigoureux qu’il souhaite partager et rendre accessible à plus de monde.

Capture d’écran (147).png

La page d’accueil nous met directement dans un sommaire. Sur les trois premières options de la ligne il y a : une partie muséale qui nous propose une collection plutôt personnelle d’œuvres orientalistes, puis une « collection de musées » avec des liens qui nous renvoient vers les sites web des Musées où nous pouvons trouver des peinturesCapture d’écran (156).png orientalistes. Au centre, il y a un onglet « Biographies » avec un Index des peintres orientalistes. Lorsque nous cliquons sur celui-ci, nous pouvons trouver un peintre selon son pays d’origine ou alors grâce à une barre de recherche. Lorsque nous sommes entrés dans la page « pays d’origine » nous pouvons maintenant chercher le nom de l’artiste par son initial. Une fois que cela est fait, une liste d’artistes apparaît, classé par ordre alphabétique et présentant une petite biographie du peintre. Pour prendre un exemple, nous allons aller dans « peintres français » puis « C » pour arriver à Theodore Chasseriau. Hervé Lauret va nous donner une rapide biographie de celui-ci en indiquant ses inspirations, son voyage en Afrique et enfin son style.
Capture d’écran (165).png

Ensuite, nous pouvons voir, à côté, un onglet « L’Orientalisme en peinture, quelques explications » qui nous donne des informations générales sur le mouvement. Il fait une contextualisation historique du mouvement dans une page. Dans une autre, il donne les caractéristiques de celui-ci. « Des peintres voyageurs » traitent d’un aspect important de la peinture orientaliste car le fait de se rendre en Afrique pour rencontrer et vivre cette culture orientaliste était comme un rite de passage. Pour finir, il donne des informations méticuleusement groupées à propos des institutions de l’époque dans laquelle prend place l’orientalisme. L’ensemble de ces pages et de leur contenu sont signés Hervé Lauret avec le copyright français qui l’accompagne.Capture d’écran (166).png

Plus bas dans le sommaire, nous pouvons voir les événements d’ « Actualité » même s’il semblerait que le site n’est pas été actualisé depuis 2014. Ensuite suivent ses « Références » où il va d’abord nous emmener vers les Musées avec une longue liste de Musée en France, en Europe Continentale et Hors d’Europe. De la même façon, la partie Bibliographique est très bien détaillée. Tout d’abord il nous présente les éditions ACR en nous renvoyant vers leur site. Ces éditions sont spécialisées dans les livres d’Art. La liste de livres qu’Hervé Lauret nous présente est sur le thème de l’Orientalisme. Le créateur du site va ensuite nous donner une liste d’ouvrages généralistes, d’ouvrages monographiques, de publications à compte d’auteurs, des publications en langue anglaise et, pour finir, des références générales ou spécialisées, des dictionnaires et des encyclopédies où nous pouvons trouver des informations sur le thème de l’Orientalisme.

Hervé Lauret place tout en bas de son sommaire comme des avis de recherche. D’abord il se concentre sur le Travail Universitaire en cours, en donnant tous les détails sur le projet. Après, nous pouvons trouver un avis de recherche dans le cas où quelqu’un cherche des œuvres d’art ou des documents. Enfin, une liste de recherches en cours avec le nom du peintre concerné suivi du nom du demandeur et ce qu’il recherche avec son contact.Capture d’écran (159).png

A la fin de sa page, il nous présente un moteur de recherche qu’il dit avoir été « fourni par FreeFind » avec un lien hypertexte qui renvoie à la page principale de ce fournisseur de moteur de recherche. Il donne même les lignes directrices pour que la recherche soit menée à bien. Nous avons ensuite un moyen de le contacter par mail et tout en bas, encore une fois, la mention du copyright par Copyright France. Une petite icône avant le copyright a pour description « autres thèmes » et renvoie aux autres sites personnels d’Hervé Lauret. Il y en a un sur la Musique Baroque, un sur la Musique Indienne, un sur l’Art d’Afrique et enfin celui que nous étudions, sur la peinture orientaliste.

Capture d’écran (164).png

En conclusion, nous venons d’étudier la page Orientaliste.org ou Orientaliste.free qui traite du thème de l’Orientalisme. Nous pouvons dire que l’information sur le thème est assez complète bien que du côté des artistes, les biographies ne soient pas très exhaustives. Par ailleurs, c’est un site qui regroupe beaucoup de ressources comme des ouvrages littéraires, des sites webs, des musées qui sont en lien avec l’Orientalisme.

P. M.

Bibliographie :

Orientaliste.free, site personnel d’Hervé Lauret: http://orientaliste.free.fr/

 

L’Orientalisme à travers les musées

A travers la question de l’orientalisme, nous avons tenté d’expliquer quel était ce courant, son apparition, son apogée, son influence dans le monde, son contexte historique, géographique, culturel, artistique, littéraire… Nous avons parlé de différents artistes (Ingres, Delacroix, Fromentin etc.), des médiums et des thèmes en orientalisme. Mais à présent, il est intéressant de voir comment cette question de l’orientalisme est traitée à travers des institutions muséales et des sites internets de différents musées, que ce soit expositions temporaires ou permanentes, sur l’orientalisme de manière générale ou sur un axe particulier (artiste, période, pays), ou même simple description globale de ce sujet large. C’est à travers la vision que nous renvoi les sites institutionnels libre d’accès des musées, que nous verrons si l’Orientalisme est un courant artistique populaire approfondit, qui permet à un large public de découvrir ce mouvement artistique, ou si ce n’est qu’un simple sujet démodé auquel personne ne semble s’intéresser de nos jours. Pour cela, nous allons étudier six sites internet de différents musées en lien avec l’Orientalisme, que nous allons étudier, critiquer et comparer entre eux.

Le premier est le site du Musée du Louvre, se trouvant à Paris, nous étudierons au niveau de sa base de recherche sur l’Orientalisme et la formation L’orientalisme ou l’art du voyage, qu’il propose face à ce sujet :

Musée Louvre, Paris(Capture d’écran) Site du Louvre

Le deuxième est un communiqué du Presse réalisé par le site du musée le Grand Palais, se trouvant à Paris, sur une exposition temporaire L’Orientalisme en Europe : de Delacroix à Matisse, qui s’est déroulée du 28 mai au 28 août 2011 :

Communiqué de presse, musée Grand Palais, Paris(Capture d’écran) Communiqué de presse du musée Grand-Palais

Le troisième est un PDF (Portable Document Format) du musée Fabre à Montpellier sur l’Orientalisme :

PDF Musée Fabre Montpellier(Capture d’écran) PDF du site du Musée Fabre

Le quatrième est un dossier pédagogique du musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris, sur une exposition temporaire Les Juifs dans l’Orientalisme qui s’est déroulée du 7 mars au 8 juillet 2012 :

Dossier pédagogique Musée d'art et d'histoire du Judaisme, Paris(Capture d’écran) Dossier pédagogique du musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Le cinquième est également un dossier pédagogique réalisé par le Musée des Beaux-arts à Bordeaux, sur Orientalismes et les collections du musée du 26 avril au 23 juin 2014 :

Dossier pédagogique du musée des Beaux-arts Bordeaux(Capture d’écran)  Dossier pédagogique du musée des Beaux-arts de Bordeaux

Le sixième nous sommes sur le site du Musée des Beaux-arts de Montréal qui nous présente une exposition temporaire qui a eu lieu l’année dernière du 31 janvier au 31 mai 2015 sur Merveilles et Mirages de l’Orientalisme :

Musée des Beaux-Art Montréal(Capture d’écran) Site du musée des Beaux-arts de  Montréal

Le musée du Louvre se trouvant à Paris est un des plus célèbres musées mondial. Nous pourrions nous attendre ici à une description détaillée de l’Orientalisme où bien à une importante collection d’oeuvres dîtes orientalistes :

Recherche - Musée du Louvre Paris(Capture d’écran) Recherche « orientalisme » sur le site du Louvre

Malheureusement il n’en est rien ici. Il ne faut pas oublier que c’est un musée très grand de par sa taille et de par sa renommée, qui accueille tous les ans de nombreuses œuvres et propose des expositions temporaires variées. Nous pouvons donc comprendre ici, que le Louvre ne peut pas rendre compte de chaque mouvement artistique dont l’Orientalisme bien que ce soit selon notre avis, un mouvement majeur. Nous aurions cependant bien aimé qu’il propose ne serait-ce qu’une courte description de courant. Lorsque nous tapons dans sa base recherche « orientalisme » (ci-dessus capture d’image), nous trouvons 316 résultats d’œuvres (la majorité étant des oeuvres peintes) qui ne sont pas forcément classés (selon auteur, date, titre ou médium spécifique), ce sont des recherches que nous pouvons filtrer (proposition de filtrer par sous-rubriques pour axer davantage la recherche). L’organisation de navigation est simple et le visuel assez clair pour voir l’ensemble des résultats lié au recherches voulues. Le Louvre a eu cependant l’idée appréciable de proposer une formation sur la question de L’orientalisme ou l’art du voyage, afin d’enrichir nos connaissances en histoire de l’art autour de plusieurs problématiques : Qu’est-ce que l’orientalisme ? Comment l’orientalisme, entre rêve et réalité, inspire les artistes du XIXe siècle ? Quelle importance revêtent  les voyages et les conquêtes coloniales sur le travail des artistes au XIXe siècle ? Il propose une visite des collections du musée et de découvrir des artistes fondamentaux de l’Orientalisme tels que Delacroix (La mort de Sardanapale), Ingres (Le Bain Turc), Chassériau, en confrontant leurs œuvres. Cette formation est dirigée par Véronique Dalmasso, ayant le DESS en Histoire de l’Art, et enseignante à l’U.F.R des Arts de l’Université de Picardie- Jules Verne.

Bien que le Louvre ait pris la démarche de proposer une formation autour de l’Orientalisme, son site internet ne donne pas d’informations véritablement intéressante sur notre sujet. Nous pouvons comparer le site du Louvre au PDF du musée Fabre sur l’Orientalisme. La différence entre un site de musée et un PDF réalisé par un musée, est que nous pouvons avoir accès plus facilement à un site et à l’ensemble des informations liées au musée. Le PDF est déjà un document plus précis qui parle d’un sujet en particulier en lien avec ce que propose le musée et son site. Du point de vue du diffuseur, le site permet de regrouper tout un ensemble de manière synthétisé, le PDF lui permet de s’exprimer sur un sujet et de le développer, pour l’internaute s’il veut davantage se renseigner sur un sujet, le PDF  via le site du musée, peut lui être une source d’information intéressante. En effet nous pouvons apprécier l’effort du musée à faire un PDF autour de l’Orientalisme, cependant nous pouvons le critiquer sur différents points. Tout d’abord ce document s’intéresse au contexte historique du courant, de l’Antiquité jusqu’à nos jours mais avec chronologie désordonnée (parle d’abord du XIXe siècle puis de l’Antiquité, ce qui peut désorienter le lecteur qui veut connaitre ce mouvement). Ce document fait référence à quelques œuvres et artistes sans toutefois faire un véritable lien entre eux et les évènements orientalistes. De plus, nous avons peu d’informations sur l’Orientalisme dans le musée Fabre : a-t-il des collections d’oeuvres orientalistes ? Y a-t-il ou a-t-il eu lieu des expositions sur l’Orientalisme ? Par qui ce PDF est-il rédigé (experts en histoire de l’art, personne qui travaille au musée, simple rédacteur) ? Ce PDF permet cependant de découvrir des notions importantes du courant orientaliste (chronologie, pluralité d’artistes, liens entre différents courants) et propose en image quelques œuvres légendées, ainsi qu’une bibliographie quoique courte :

Musée Fabre - PDF(Capture d’écran) Bibliographie et image d’oeuvre légendée

Le site du Musée des Beaux-arts de Montréal présente une exposition temporaire sur Merveilles et Mirages de l’Orientalisme, sujet intéressant et précis qui peut nous intéresser pour découvrir sous d’autres angles l’Orientalisme. Nous avons des renseignement sur le commissariat de cette exposition qui est assuré par Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal, et par Axel Hémery, directeur du Musée des Augustins, Toulouse, avec l’aide du commissaire associé Samuel Montiège, docteur en histoire de l’art de l’Université de Montréal. Le site est clair avec des article bien rédigés, il met à notre disposition plusieurs textes, vidéos ainsi que de nombreuses images légendées de bonnes qualités :

Musée Beaux-Arts Montréal - Exposition temporaire(Capture d’écran) Oeuvres de l’exposition temporaire Merveilles et Mirages de l’Orientalisme

Cette page du site du musée, présente donc le parcours de l’exposition, le contexte historique (article Le Salon, l’Orient dans l’histoire), il y a des citations tout au long de la page (« C’est trop beau pour moi seul. Il y a des tableaux partout. Ce n’est pas une ville, c’est un musée » Benjamin Constant à propos de la ville de Tanger). Il nous fait découvrir aussi le contexte géographique (L’Alhambra, antichambre de l’Orient, Tanger, les séductions de la « ville blanche »). mais aussi le contexte politique qu’il met en relation avec certains artistes, ce qui est très intéressant (Diplomatie coloniale au Maroc. Delacroix vs Benjamin-Constant). Le site permet également de découvrir des artistes actuels (Artistes marocaines actuelles à découvrir). Nous pouvons peut-être ici critiquer cette page sur un manque d’informations concernant la rédaction (qui sont les rédacteurs des articles ?), et l’absence de bibliographie mais nous savons que cette exposition était dirigée par des personnes compétentes dans le domaine artistique et muséal.

Nous pouvons à présent parler du communiqué de presse du Grand Palais à Paris sur L’Orientalisme en Europe : de Delacroix à Matisse, et du dossier pédagogique de l’exposition permanente les Juifs dans l’Orientalisme au musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris également (deux documents plus précis que de simples informations diffusées directement sur des sites muséaux) . Tout d’abord nous sommes intéressés ici par le fait que ce sont deux musées différents se trouvant à Paris qui ont décidé d’organiser une exposition temporaire sur un sujet particulier dans le contexte de l’Orientalisme. Ce sont deux sujets vastes et intéressants à découvrir ici, sujets que l’on retrouve dans deux documents différents mais très complets sur deux expositions temporaires qui ont eu lieu.

Le dossier pédagogique commence par expliquer avec brièveté mais efficacité ce qu’est l’Orientalisme puis s’intéresse à la question du Juifs dans l’Orientalisme, il nous propose même un chapitre pour aller plus loin dans cette notion du Juif oriental, ainsi que des pistes pédagogique pour l’enseignement en histoire de l’art au niveau du primaire et du secondaire. Il affiche une bibliographie importante vers la fin de la page et un sommaire réfléchit en début de page. Bien que l’Orientalisme soit un sujet large et parfois difficile à comprendre, ce document pédagogique permet de traiter de l’orientalisme de manière général et de nous apprendre de nouvelles choses à travers le Juif oriental. Il fait le liens entre de nombreux artistes et des personnages importants, qui ont participé plus ou moins au courant orientaliste (nous avons mêmes des fiches détaillées pour certains), nous pouvons y voir plusieurs images d’oeuvres légendées, mais aussi de nombreux liens entre différents axes de l’orientalisme (géographique, historique, culturel etc.).

Sommaire - Musée art et histoire du Judaïsme, Paris(Capture d’écran) Sommaire de l’exposition temporaire les Juifs dans l’Orientalisme

Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, le Juif dans l'orientalisme(Capture d’écran) Image d’oeuvre légendée et fiches détaillées de personnages importants dans l’Orientalisme

Le communiqué de presse du Grand Palais est moins fournit que celui du musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Il est intéressant sur le fait que lui aussi s’intéresse à un axe particulier dans l’Orientalisme, à travers la figure de Delacroix jusqu’à Matisse dans une aire géographique précise (l’Europe). Nous avons une liste de plusieurs œuvres orientalistes, légendées, mises à notre disposition. Et, le communiqué de presse est rédigé en plusieurs langues (français, anglais, italien) et permet donc à davantage de visiteurs et de lecteurs de découvrir cette exposition temporaire et de manière plus générale l’Orientalisme.

Musée Grand-Palais, Exposition temporaire

(Capture d’écran) Images d’oeuvres légendées de l’exposition temporaire L’Orientalisme en Europe : de Delacroix à Matisse

Le dernier site muséal que nous étudions ici est sur le dossier pédagogique du musée des Beaux-Arts de Bordeaux sur Orientalismes et collections du musée. Ce dossier est intéressant dans le sens où il propose des repères chronologique et traite du sujet de manière large mais de manière chronologique. Nous regrettons l’absence de sommaire pour mieux se repérer mais le dossier nous renseigne sur son rédacteur, Jean-Luc Destruhaut, enseignant en service à mi-temps au musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Nous avons également à notre disposition la bibliographie et la sitographie utilisée pour la rédaction du dossier pédagogique. Cependant, bien que le dossier explique l’Orientalisme de manière large, nous avons plus l’impression ici d’un simple catalogage des œuvres et collections du musées, mises plus ou moins en rapport avec les évènements orientalistes. De plus le dossier nous apparaît assez désorganisé voir brouillon avec un afflux d’images, de changement de taille et de couleur de police qui peuvent nous désorienté facilement, nous lecteurs qui désirons avoir une lecture simplifiée du sujet.

A travers ces différents sites de musées (que ce soit dossier pédagogique rédigé par l’équipe du musée, recherche sur le site du musée, ou articles publiés sur le site du musée), nous avons pu voir que chacun traitait différemment du sujet (définition de ce qu’est l’Orientalisme, sujet particulier, exposition temporaire, description de collection d’oeuvres orientalistes). Cependant, nous pouvons à présent dire que l’Orientalisme est véritable un courant majeur en histoire de l’art, car présent dans de nombreux musées, qui intéresse soit de manière générale, soit de manière plus axée sur tel ou tel sujet orientaliste. Sa présence dans des musées mais aussi sur internet permet à un large public de découvrir ce courant.

M.G

Bibliographie :

https://www.mbam.qc.ca/expositions/passees/merveilles-et-mirages-de-lorientalisme/

[Consulté le 30/03/16]

http://www.musba-bordeaux.fr/sites/musba-bordeaux.fr/files/images/article/orientalismes_-_dossier_pedagogique.pdf

[Consulté le 30/03/16]

http://www.mahj.org/documents/Juifs-dans-l-orientalisme-dossier-pedagogique.pdf

[Consulté le 30/03/16]

http://museefabre.montpellier3m.fr/pdf.php/?filePath=var/storage/original/application/f96083a31b923e29ba784d2e165b9f6b

[Consulté le 30/03/16]

http://www.louvre.fr/formations/l-orientalisme-ou-l-art-du-voyage

[Consulté le 30/03/16]

http://www.grandpalais.fr/fr/system/files/field_press_file/dp_orientalisme.pdf

[Consulté le 30/03/16]